Le nouveau Bing, propulsé par l’IA et doté de Bing Chat, a été lancé il y a un peu plus de six mois avec l’ambition de rivaliser avec Google grâce à une approche conversationnelle et générative de la recherche. Cependant, malgré ces innovations, les parts de marché de Bing aux États-Unis et dans le monde montrent des signes inquiétants de stagnation, voire de déclin.
Pourquoi cette chute alors que Microsoft affirme des progrès significatifs ? Quels sont les véritables chiffres derrière ces déclarations optimistes ? Découvrez les dessous de cette situation paradoxale et les enjeux pour l’avenir de Bing dans cet article captivant !
Le lancement prometteur de Bing Chat : une révolution attendue
Il y a un peu plus de six mois, Microsoft a lancé le nouveau Bing, alimenté par l’IA avec Bing Chat. Ce lancement marquait le début d’une ère excitante pour la recherche en ligne, avec l’ambition de concurrencer Google grâce à une approche conversationnelle et générative. L’objectif principal était de réduire la domination de Google en offrant une expérience de recherche plus interactive et personnalisée.
Microsoft semblait avoir une réelle opportunité de devenir un concurrent digne de Google. Cependant, malgré les attentes élevées, les résultats n’ont pas été à la hauteur des espérances. Le marché de la recherche reste largement dominé par Google, et Bing peine à gagner des parts de marché significatives, tant aux États-Unis qu’à l’échelle mondiale.
Les parts de marché de Bing : une stagnation persistante
Selon StatCounter, la part de marché de Bing aux États-Unis était de 6,47 % en juillet 2022. En février, lors du lancement du nouveau Bing, elle était de 6,35 %, atteignant un pic de 6,61 % en mars. Cependant, en 2022, Bing avait généralement une part de marché supérieure à 7 %, culminant à 7,82 % en novembre. À l’échelle mondiale, Bing détenait 2,99 % en juillet 2022, avec un sommet de 3,03 % en janvier, avant le lancement du nouveau Bing. En 2022, Bing dépassait régulièrement les 3 %.
Microsoft conteste ces chiffres, affirmant que les données externes ne mesurent pas correctement le trafic direct vers la page de chat de Bing. Yusuf Mehdi, vice-président et CMO de Microsoft, a déclaré que les données internes montrent que Bing gagne des parts de marché sur Google, sans fournir de chiffres précis. Malgré ces affirmations, les statistiques disponibles indiquent une stagnation, voire une légère baisse, des parts de marché de Bing, tant aux États-Unis qu’à l’international.
Des chiffres impressionnants mais insuffisants !
Pour célébrer les six mois de Bing Chat, Microsoft a mis en avant des chiffres impressionnants : un milliard de chats et 750 millions d’images créées. De plus, Edge a connu neuf trimestres consécutifs de croissance. Cependant, les données de SimilarWeb et comScore révèlent une réalité moins reluisante. En effet, malgré une légère croissance, Bing a enregistré une baisse de 6 % des visiteurs uniques et des visites totales entre février et juillet.
En juillet, les visites uniques et totales ont également diminué de 2 % par rapport à l’année précédente. Ces chiffres montrent que, malgré les efforts de Microsoft pour promouvoir Bing Chat et Edge, le moteur de recherche peine toujours à s’imposer face à Google. La stagnation des parts de marché de Bing souligne les défis persistants auxquels Microsoft est confronté dans sa quête pour devenir un concurrent sérieux de Google.
